L'île de Béhuard
Ce week-end dans notre nouvelle région était particulièrement agréable, d'autant que l'on accueillait notre première invitée : Henriette, une amie de Papa Denis...
Alors après les retrouvailles du vendredi soir autour d'un boeuf bourguignon concocté par Maman (premier d'une longue épopée), nous décidons de partir flaner au bord de la Loire avec notre invitée.
Et pour taquiner la Loire, rien de telle que la visite d'une île, ceinturée par deux bras, l'île de Béhuard, commune labélisée "village de caractère" et inscrite au patrimoine mondial de UNESCO...
Cette île est née autour d'un rocher, et les différents minéraux, sables, et bois chariés par le fleuve, se sont aglutinés autour du rocher au fil des siècles, pour devenir une île habitable de 2 km². Elle est donc aussi inondable et a subit de nombreuses crues comme l'atteste cette échelle au centre du village...
Par ailleurs, elle est forte agréable pour se promener, car elle est interdite à la circulation, sachant qu'aujourd'hui, il est rare de déambuler dans des rues sans voir aucune voiture, ce décor offre la paisibilité recherchée et invite à la marche...
Le village s'ouvre sur cette rue principale, pavée de façon originale
Et au pied des maisons, ces bosquets fleuries apportent une touche de légereté
Les maisons en tuffeau, pierre de lumière, sont soignées et participent au décor enchanteur.
Une partie de l'ensemble central du village, église et dépendance du XVe siècle, construite sur le rocher originel
A voir sur les photos suivantes, car pour le moment, profitons de notre forme matinale pour faire le tour de l'île à pied...
En avant la petite troupe !
Très vite, on peut rejoindre la plage, accessible encore pour peu de temps, avant la crue de la Loire qui s'étendra cet hiver sur une largeur imposante.
On se croirait un peu dans le désert avec ces touffes d'herbes folles (parfois de la datura !) qui poussent sur le sable..
Mais, elle n'aurait pas perdu quelques vêtements en route la petite Lucilette ?
Et bien disons, qu'à force de se baisser pour ramasser herbes, coquillages...Lucile s'est "oubliée". Heureusement, il fait chaud, et Papa se transforme en séchoir ambulant, culotte et short crochetés sur le sac à dos !
Lucile résistera-t-elle à la tentation de mettre ses pieds dans l'eau ?
Non, non, et Henriette l'accompagne...
Après cette pause (pose) à la Robinson sur son île,
Denis et ses trois femmes (euh, attendez, n'y aurait-il pas un petit quelquechose caché sous la chemise de Maman?) continuent le chemin autour de l'île...
Et c'est en longeant la pointe de l'île que nous apercevons ce chaland de Loire, avec sa piautre à l'arrière, énorme gouvernail à axe oblique.
Et soudain, au bout du chemin, on ne voit plus que de l'eau...(en blanc sur la photo surexposée)
En effet, nous arrivons à la pointe de l'île, là où la Loire se séparent en deux bras...
On entame le retour vers le village
Avec quelques pauses pour écouter Henriette nous lire des anectdotes sur l'île
et permettre à Lucile de se reposer un peu. Après 5 km de marche (voire course), Lucile s'étale sur une table...
En repassant au village, on peut bien voir le rocher sur lequel repose l'église, avant d'aller casser la croute dans l'unique restaurant du village (la guinguette en bord de Loire étant fermée à cette période)...
La Guillemette nous a bien satisfaits...
et son décor intérieur également
Les différentes crues laissent leurs traces sur les murs et cette odeur d'humidité ambiante n'était pas pour me déplaire, l'ensemble avait son charme.
Durant la période estivale, le restaurant organise des concerts et spectacles, à suivre donc....
Avant de repartir, nous passons voir de plus près cet ensemble architectural, composé d'une église étonnante, de dépendances, d'anciennes écuries, et d'une boîte aux lettres (hors d'usage?)
L'intérieur de l'église est vraiment original; tout d'abord, elle est construite sur un rocher, visible, puis elle est en équerre, ce qui est très rare.
Au mur, des chaines de galériens, effrayant !
Sous la mezzanine
De plus, mais je n'ai pas d'image, car la luminosité ne le permettait pas, les voutes des deux nefs en équerre sont en bois, en forme de coque de bateau retournée, ce n'est pas sans rappeler que Béhuard doit sa renommée à la "Vierge protectrice des mariniers et des voyageurs".
Sur la mezzanine
Voilà une belle promenade qui va en laisser plus d'un bien fatigué, surtout Lucile qui roupille dans la voiture au retour.
Après cette sortie en plein air, on continue les réjouissances autour de bonne chère et apéritif sur notre terrasse.
Et le lendemain matin, les aurevoirs à Henriette sont un moment fort pour Lucile qui a vraiment apprécié sa présence, sa disponibilité, son écoute...
Une dernière blague "t'as une tâche, pistache" pour faire rire tout le monde !
Le soir, c'est étrange de manger de nouveau en comité restreint, mais la bonne soupe au potiron nous réchauffe le coeur !
Bonne semaine à tous ! et à toi Henriette, en périple professionnel pendant encore une semaine !